Un réseau de passeurs de migrants entre l’Espagne et la France et a déjà permis à 1800 clandestins environ de traverser illégalement la frontières des Pyrénées.
Ce trafic d’êtres humains « avait pour centre névralgique un hôtel du quartier de la Gare à Perpignan ».
L’opération menée par les enquêteurs devoile une structure parfaitement organisée de profiteurs-passeurs, jusqu’à posséder son service de recrutement, de transport et de logistique.
Les migrants, venant essentiellement d’Algérie et d’Afrique subsaharienne, étaient conduits à la gare de Perpignan. Le tarif pour chaque passage clandestin varie entre 150 et 300 euros.
Pour le Rassemblement National des Pyrénées-Orientales, « ces événements ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Ce réseau de passeurs, qui a œuvré dans les ombres pendant près de deux ans, n’aurait pas pu prospérer sans la complicité de certains relais locaux dans les milieux islamistes radicaux et sans une volonté manifeste de l’État d’ignorer la montée en puissance des filières clandestines. »
Frédéric Gourier, vice-président du RN, Conseiller régional d’Occitanie et Adjoint-au-Maire de Perpignan, Louis Aliot rappelle que « la sécurité de notre nation et la préservation de notre modèle social passent par une restauration du contrôle complet de ses frontières, une sortie des accords de Schengen, la création de centres d’accueil en dehors de l’Union Européenne et une meilleure coopération notamment avec les pays d’arrivées par voie terrestre sur le territoire européen, afin de reprendre main sur les flux migratoires entrant sur notre territoire. »
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